Sunday, January 9, 2011


Chargé d’absence,
je réside dans cette pièce vide,
J’accouple,
l’absence d’un absent
qui s’absente d’un vide retracé,
qui quitte meme avant d’arriver,
qui s’effondre même avant de s’assembler,
qui se retire même avant de s’imaginer.

t.

Friday, September 10, 2010

cinq septembre



évidé là en altitude,
pris par le vent
vers un point
inexistant
dans ce repère.

effacé d'une mémoire
prise en contre jour,
je m'attarde
et j'addresse la parole
à un dieu insoucieux;

une question qui s'instincte
d'un sourire effacé:
"suis-je un mensonge?"


[suis-je un mensonge dans un pays qui n'existe pas? n.t ]

Monday, August 30, 2010

un attachement détaché


mon ombre s'allongeait près de moi
il avait presque la même taille,
il se pose calmement sans me toucher.

il s'attache, puis s'envole,
me garde dans cet état maladif,

un vide écrasé par un sommeil,
qui refuse de se remplir

je lui propose un café,
sans sucre,
il s'obstine

il se redresse
se retourne,
je l'attrappe
il se détache,

et il quitte ...

t.

Saturday, August 14, 2010

traduction d'un poème inédit


je connaissais tout ses plis, toutes ses courbes
pas besoin de perdre le temps
à se familiariser avec ce nouveau terrain
j'étais là, plusieurs fois,
c'était pas une découverte,
mais plutot une re-visite

saoule et embaumée de douces mémoires
fragiles, et assez délicates

on aurait dit un champs de blé
qu'on a peur de l'écraser par le pied
fragile et assez délicat
fragile et assez délicat

comme si je connaissais son corps
et qu'elle connaissais le mien
paysage fertile aux rêves d'été

ses doigts tombent et s'écrasent contre ma poitrine
fins au gout d'un chocolat noir,
un alliage de saveurs et d'aromes
fragiles et assez délicats

voilée par ses doux sourires,
elle s'insère sous les draps de ma peau

et son souffle ivre
ne cesse de m'anéantir
fragile et assez délicat

Friday, March 19, 2010

هل من مكانٍ ؟


ساعدني لكي أرى
من نافذةِ أحلامك
إن كانَ هنالك من مكانٍ لي

هل من مكانٍ في مكانِ
ما بعد اليقظة

كنتُ أسيرَ أحلامك
أمشي واصطادُ أوهاماً
بنيتُها لي ولكَ

لي، ملونةً كقبعةِ بهلوان
ولكَ، باهتةً كظلِ زيتونة

في عتمةِ الصباح،
تُضيئني

وفي أوَّلِ الشتاء
تغيظني

لكَ أحلامُك ولي أوهامي
لك أيامُك ولي منامي

فَكُن ما شئتَ، أينما شِئت
ولكن لا تنساني

ط.

وما زلت


تلمسُ يدي، فازرقُ خجلاً

تنسابُ أناملك
كدوارِ شمسٍ يبحثُ
عن الحقيقة

تذهبُ وما زِلتَ هنا

غريقاً في شراييني
مريضاً كتكاويني
وضيعاً لا تواسيني

كعطرِ ياسمينةٍ،
يقبلُ انفك
قطرةً فقطرةْ
لحظةً بلحظةْ

كنتَ هنا وما زلت
أسيرَ وقعِ كلماتي

ط.

Saturday, March 6, 2010

ombres portées


Tout un chacun a une ombre,
tout ombre a un chacun.

Que font nos ombres lorsque nous avons le dos tourné?

le vide et l'ennui


" et alors elle s'absorbe
dans la contemplation
de ses pieds ... "

*Lolita nie en bloc
*illustration: hanane.kai

Echec et mat


intrigante, aux yeux noirs arrogants,
je m’extasiais devant son odeur de printemps,
et son sourire gris, ludique,
bien loin d’être authentique,
vide, elle manque de douceur,
elle se sent protégée
dans sa noirceur…

d’une beauté raide à la base,
elle adapte l’attitude de table rase,
tous s’écoule, tous s’effondre,
cousin, cousine,
amis qui s’inclinent,
amants qui imaginent
des moments qui s’envolent,
des images qui frôlent,
cette mémoire d’insoucieuse …

banale, oui elle l’est,
fatale, pas assez,
fragile, je n’en doute pas,
subtile, tel un chat …

moins d’efforts pour cette stèle,
qui se théâtralise par son corps frêle,
ses veines s’évident de son sang,
lorsqu’auprès moi, ca ressent,

une moindre étincelle,
elle se camoufle en une ficelle …

t.

l’ombre des mots



je me perdais, dans les rues d’une ville de nuit,
quand je m’inclinais pour une fille accrochée au mur,
au cœur carnivore,
cernée d’une frise,
délimitant sa ligne d’horizon …

mon regard fixait les détails,
les traits et les nuances,
des paroles qui s’envolaient sur son épaule,
se posaient sur mon esprit fragile,
m’accompagnaient toute la nuit,
se diluaient parfois dans mon verre
larmoyant,
d’autrefois sur ce papier
blanc,
qui attend, ces idées naïves et éphémères …

je quittais la nuit, le mur et le papier,
je repassais près d’elle,
sans faire exprès,
elle est toujours là,
me visant aux yeux vides …
je la surpassais ;
elle disparait…

je la retrouve parfois dans l’ombre de mes mots

t.

l’espace entre deux mots (31-01-10 à 2:00am)


flou et doux est le gout de mon verre,
saveur des douceurs acquises
qui s’emparent autour de la fumée ;

froideur, d’un début d’été,
remportant les idées résumées,

et les vieilles chansons
qui s’insinuent sous les veines,
qui rompent le rythme des battements,
et les remet dans d’autres arènes,

vides, comme toujours,
qui attendent leurs occupants,

éphémères, partageant
les mêmes defaults,
les mêmes erreurs,
et les mêmes complexités,

saoule, je devins,
recherchant la bouteille,

pour arroser l’esprit …


t.

Saturday, November 21, 2009

"l'age de mes larmes"



blanche, c'est la couleur du temps,
qui s'installe au fond de mon sang,
claire à l'odeur de jasmin,
froide au gout d'un certain
souffle de personne,
qui me suit et qui résonne.

assoiffé, à leur souvenirs,
larmoyant, je meurs de rire,
sourir, soupir, désirs,
point final, rejettes tes délires!
tout meurt même l'infini
le jour ou nos larmes se languillent ...

un suivant


"il est plus humiliant d'être suivi, que suivant."

au suivant, Jaques Brel, 1964

http://www.youtube.com/watch?v=b3zlM7d69rA&feature=related

vive la France

-25*, je gèle,
seul, je me mêle,
avec tous le monde, mais elle !
silencieuse, près de moi
manteau bleu, gants blancs, sourire rouge ...

8:15 - moscow

elle fume,
et moi je la contemple,
tous bas,
tous blancs,
tous froid,
sont les discours des gens
rien qu'une lueur d'hiver ...

Amesterdam


et, ils pissent comme je pleure,

sur les femmes infidèles ...

dans le port d'Amesterdam.

Amesterdam, Jacques Brel, 1964

http://www.youtube.com/watch?v=2ZFr2Fh66zs

Friday, December 19, 2008

l'inachevé


Muni de mes pensées comme armes,
Ah, non ! j’ai oublié mais larmes,
Muettes mais expressives,
Denses mais

Pensées naives


Laique, je ne possède rien,
Que mes proses et mes liens,
Généralement virtuels,
Ca me rend sensuel,
Mais attends, est-ce le temps ?
J’y pense pas, ca me rend
Un débrit de chaos,
Organisé,
Mais qui tombe à l’O,
De l’espoir ou du pouvoir ?
J’ai pas de réponses, je laisse tomber.

en attendant ;


Noyé dans le sourir des gens,
J’hésite,
Tout tourne, tout bouge,
Lumière, prière et poussière
Des regards qui s’engoufrent,
Creusant au fond de se vide,
un amalgame de souvenir,
cerné par des lignes d’horizon

point virgule ;


Embaumé de ses parfums timides,
J’exploitais la profondeur de cette piece vide,
Un ombre, un son, un geste,
Je cherchais, mais ce qui reste
Est un fragment de mémoire,
Naïf, brut, sans revoir
Mes desirs qui songent et sombrent,
Je restais l’homme qui a perdu son ombre;

Point final

Je respirais ses doux mensonges,
Qui s’enchevetraient sur mes proses,
Sucrés, au gout d’un ancien vin,
Seul, paralysé, je devins,
Dans un silence plein d’amertume,
Un radeau flottant dans le néan,
Qui s’écoule envers elle

Point final

Saturday, May 17, 2008

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(1/7) At first was a violin… then came the rest.

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(2/7) At first was a violin; alone it stood in the void. Then came the orchestra, a fusion of heavenly voices played along, trying to keep it real, straight forward and grounded.

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(3/7) But when it started to play, the melody was so divine, so graceful, so fragile and frail, it was almost forbidden to touch the ground….

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(4/7) The violin played, the society evolved, and the music that first started at the human scale, grew beyond…

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(5/7) Beyond the society, beyond the world…. beyond imagination, it grew all alone, a narcissist magnificence contemplating its immortal beauty…. That extended throughout the void…

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(6/7) The music has taken the struggle within, the screaming desire to exist, into another dimension, where guilt, fear and greed don’t exist.

Felix Mendelssohn - Violin concerto

(7/7) It transcended the human being, guiding him to the ultimate truth, facing its creator….

where it all began, at first.



Equilibre
l'unité par la répétition
in - between


Dialogue

(1/7) "Qui es tu? Me demanda un fantôme errant,

tu n'es qu'une ombre, un mensonge, un rêve éphémère

Dialogue

(2/7) Un feu de spectacle qui brûle puis sombre dans la terre,un squelette sans vie qui regrette tout en mourant.

Dialogue

(3/7) Tu es fière de ton nom, de ton rang, de ta classe,

Mais comme un nuage d'été tu viens puis tu t'effaces.

Dialogue

(4/7) "Pauvre prétentieuse, ta faiblesse me fait horreur !"

Dialogue

(5/7) "Tu te trompes, Fantôme; tu es plus faible que Moi

Dialogue

(6/7) Tes yeux sont vides et muets mais les miens larmoyants,

Dialogue

(7/7) Impuissante, j'admet l'être, mais au moins j'ai un coeur!"